L’IUT Thionville-Yutz est fier de mettre en avant les travaux de Dani Sukkar, Lea Wagner, Antoine Bonnefoy, Jairo Falla-Angel et Philippe Laval-Gilly, chercheurs au Laboratoire Sols et Environnement (LSE) et à la Plateforme de Recherche, Transfert de Technologie et Innovation (PRTI). Leur dernière étude vient d’être publiée dans la revue internationale Environmental Toxicology and Pharmacology.
Une étude sur l’impact des pesticides sur les mécanismes de défense des abeilles
📖 Titre de l’article : Diverse alterations and correlations in antioxidant gene expression in honeybee (Apis mellifera) hemocytes interacting with microbial pathogen-associated molecular patterns and pesticide cocktails
Cette recherche met en lumière les effets préoccupants de l’imidaclopride et de l’amitraze, deux pesticides couramment utilisés, sur la santé des abeilles, leur comportement et leur résistance aux agents pathogènes.
Des résultats alarmants sur la réponse immunitaire des pollinisateurs
Les scientifiques ont étudié les gènes du système antioxydant des abeilles afin de mieux comprendre l’impact de ces substances sur leur réponse immunitaire.
🔹 L’imidaclopride affecte principalement les mitochondries, en perturbant l’expression de la superoxyde dismutase mitochondriale, une enzyme clé dans la protection contre le stress oxydatif.
🔹 L’amitraze réduit l’expression des gènes mitochondriaux et cytosoliques, affaiblissant ainsi encore davantage les défenses naturelles des abeilles.
🔹 Les pesticides perturbent à la fois la production de molécules oxydantes et les mécanismes de défense antioxydants, diminuant ainsi la capacité des abeilles à résister aux infections et autres agressions environnementales.
Un enjeu crucial pour la biodiversité et l’agriculture
🌍 Les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation et le maintien des écosystèmes. Comprendre l’impact des pesticides sur leur santé est une priorité scientifique et écologique. Cette étude contribue à enrichir les connaissances sur les interactions entre pesticides, immunité et environnement, et souligne l’urgence de réduire l’exposition des pollinisateurs aux substances toxiques.
👏 Félicitations aux chercheurs pour cette contribution majeure à la toxicologie environnementale !
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